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 Evan Worcester

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Evan Worcester

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MessageSujet: Evan Worcester   Evan Worcester Icon_minitimeMer 21 Avr - 18:47

Evan Arthur Worcester

AGE: 17 ans
ANNÉE ET ÉCOLE: 7è année à Poudlard.
NIVEAU SCOLAIRE: Optimal.
MATIÈRES SUIVIES: Métamorphose, Sortilèges, Potions, Botanique et Défense Contre les Forces du Mal.
BAGUETTE: bois de vigne et crin de licorne, 32,5 cm.
ÉPOUVANTARD: ...
PATRONUS: Un léopard des Neiges
ANIMAL: Une chatte Bengal silver de deux mois, Elora.
PURETÉ DU SANG: Sang mêlé

Spoiler:


Dernière édition par Evan Worcester le Dim 25 Avr - 18:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Evan Worcester   Evan Worcester Icon_minitimeMer 21 Avr - 20:00

« Le roman est l'histoire du présent; et l'histoire le roman du passé. »
Evan se réveilla en sursaut et ses yeux encore endormis se posèrent sur le réveil posé sur la table de nuit, près de son lit. 10h30 ! Et son train qui partait à 11 heures précises ! Impossible ! Il allait le rater. Evan se leva d’un bond et commença à s’habiller en toute hâte, sachant pertinemment qu’il ne l’aurait pas. Mais le plus bizarre, c’était que sa mère ne l’avait pas réveillé, voyant qu’il n’émergeait pas. Plus étrange encore, aucun bruit ne retentissait dans la maison. Pourtant, elle aurait due être rentrée depuis longtemps. A moitié habillé et les cheveux en bataille, le jeune homme descendit les escaliers en appelant sa mère, qui ne répondait toujours pas. Quand il arriva devant la cuisine, il se rendit compte que la vitre de la porte était brisée et des bouts de verre étaient répandus un peu partout. Il ouvrit la porte avec précaution et ce qu’il vit dans la pièce lui fit pousser un horrible hurlement.
C’est alors qu’il se réveilla, tremblant et couvert de sueur. Incapable de bouger et cloué sur son matelas, Evan s’efforça de se calmer et de respirer correctement. « Tout va bien, c’était seulement un cauchemar ». Comme pour confirmer ses pensées, son regard croisa la pendule accrochée près de sa porte. Deux heures et quart. Tout allait bien, il n’allait pas rater son train et les bruits de pas feutrés en provenance de la cuisine l’informaient que sa mère venait de rentrer de son travail à l’hôpital, où elle était infirmière. Les choses n’allaient pas bien en ce moment et les nombreux accidents et sinistres en tous genres l’obligeaient à rentrer très tard. Et Evan savait bien à quoi ils étaient dus. Ou plutôt à qui…
Il passa une main dans ses cheveux. Décidémment, il ne réussirait jamais à dormir autant qu'il le souhaiterait. Il entendit les draps de son lit bruisser doucement et une petite silhouette argentée sauta sur près de lui. Elle s’approcha se son visage et se mit à ronronner à grands bruits. Evan sourit et caressa le chaton d’un air absent. Elora, la petite Bengal que sa mère lui avait offert il y a à peine une semaine. « Pour ta dernière année à l’école et pour te montrer à quel point je suis fière de toi », avait-elle dit. Evan n’aurait jamais assez de toute une vie pour remercier assez sa mère de tout ce qu’elle avait fait et sacrifié pour lui, son unique fils.
Bercé par les ronronnements d’Elora, Evan se sentit plonger dans des souvenirs qui n’étaient pas les siens, les souvenirs de sa mère…

Abigail Worcester était née dans un hôpital du Nord de l’Angleterre près du Comté d’où elle tirait son nom, celui de Worcester. Fille d’un industriel très puissant et aussi très riche et de sa femme, une jeune bourgeoise habituée par la vie à être gâtée et à toujours obtenir ce qu’elle souhaitait. C’est ainsi que la jeune Abigail grandit. Protégée par son père et gâtée par sa mère, elle aurait pu devenir une jeune fille prétentieuse et gâtée. Mais un tout autre feu brûlait en elle. C’était le désir de liberté, les envies de voyage et de découvertes. Mais cela, elle ne le développa pas immédiatement. Elle a longtemps été une adorable petite fille, aussi jolie que douée et qui obéissait à ses parents sans faire d’histoires. Elle se soumettait donc sans discuter aux lubies de sa mère. C’est ainsi qu’elle apprit le piano et le violon car sa mère voulait la voir devenir une grande pianiste et une grande violoniste. Et c’est ce qui faillit bien arriver car Abigail se révéla une élève si appliquée et une personne tellement douée qu’elle atteint toute jeune un niveau que bien des musiciens auraient pu lui envier. Elle participait à tous les galas, œuvres de charité et même les concerts et on entendait parler d’elle comme d’une prodige.
Mais voila, vint un moment où Abigail se lassa de ce petit manège. Elle aimait jouer mais ne voulait pas faire que ça, elle avait envie de découvrir d’autres horizons. Elle avait alors seize ans et décida de se rendre à Londres pour découvrir ce qu’était la vraie vie. Sa mère n’approuva pas ce choix mais autorisa quand même sa fille à aller vivre chez une connaissance qui avait un appartement à Londres et qui pourrait ainsi aisément servir de chaperon à Abigail. Mais, la jeune fille, enthousiasmée par ce qu’elle découvrit alors, faussa très vite compagnie à sa chaperonne et partit explorer la ville toute seule. Elle alla au cinéma, qu’on lui avait toujours interdit, fit un shopping, se permit des tenues plus sexy que ce qu’on lui avait toujours demandé de porter.
Et, un soir alors qu’elle déambulait dans les rues de Londres, elle passa devant un bar d’où une bande de jeunes assis gaiement l’appelèrent. Elle hésita un moment puis les rejoint. Son statut de petite fille riche les intrigua et elle fut le centre d’intérêt de cette soirée, tandis qu’elle prenait connaissance de ce qu’avait été leur vie jusqu’alors. C’est ce soir-là qu’elle rencontra celui qui deviendrait le premier et plus grand amour de sa vie, et le père de son unique fils…

Abigail se tenait maintenant debout face à la fenêtre de sa chambre d’hôpital, elle pense à sa vie tandis qu’elle caresse d’une main distraite son ventre très arrondi. Le front lisse de son visage juvénile est plissé et elle est inquiète. Que deviendra cet enfant, alors qu’elle est si jeune et qu’elle n’a pas le moindre diplôme ? Lorsqu’elle apprendra ça, sa mère la tuera. Mais Abigail se trompe, car si elle pense que sa mère est assez naïve pour ne pas la retrouver, elle est elle-même bien naïve et elle sous-estime encore largement l’instinct d’une mère. A cet instant, la porte de sa chambre s’ouvre, laissant apparaître ses parents. La jeune fille reste paralysée par la vision de sa mère, mais celle-ci n’est pas en colère. Sa petite fille va être maman ! Elle s’approche avec empressement d’Abigail et pose une main sur son ventre.
« Oh ma chérie, que je suis contente ! Mais pourquoi nous as-tu caché cette nouvelle ? »
La jeune fille ne sait que répondre à cette effusion de joie, tant elle appréhendait la réaction de ses parents et leur colère qui lui semblait si évidente. Après tout, elle n’avait que seize ans !
« Alors, ma chérie, dis-nous tout, qui est le père de cet enfant ? Est-il riche ? »
Abigail baisse les yeux.
« Il est parti », murmura-t-elle tristement.
Elle capta le regard que s’échangèrent ses parents et releva la tête, un air de défi dans ses yeux bleus.
« Mais ça ira, prononça-t-elle avec force, je peux élever cet enfant moi-même, je n’ai pas besoin de lui ! »
Tout à coup, une violente douleur dans son ventre, la plie en deux et la fait pousser un gémissement. Ca avait commencé…

Assise dans un confortable fauteuil de la résidence familiale, Abigail joue avec son bébé, allongé dans un couffin bordé de satin. Evan Arthur Worcester a huit mois et déjà un fort caractère. Il sait exactement ce qu’il veut et sait se faire comprendre. Il n’apprécie pas spécialement sa grand-mère, au grand dam de celle-ci. La seule personne qu’il autorise à le porter et à le déranger est sa mère. Il lui ressemble d’ailleurs beaucoup, tant du point de vue du caractère : il est, en effet, déterminé, avide de découvertes, et très intelligent, que physiquement. La mère et le fils ont en commun des cheveux blonds et des yeux d’un bleu azur. Evan est d’ailleurs un très beau bébé et, lorsque sa mère le regarde, elle sait qu’il fera de grandes choses. Abigail est perdue dans ses pensées et joue avec les doigts de son fils quand sa propre mère fait irruption dans la pièce, l’air complètement paniquée. Assez habituée aux extravagances de sa mère, Abigail lève à peine les yeux. Mais, elle sait pertinemment que sa tranquillité sera de courte durée.
« Abigail, pour l’amour du Ciel, as-tu vu comment tu es habillée ? Nous allons recevoir une visite extrêmement importante. Arrête donc de jouer avec cet enfant et va vite te changer ! »
La jeune femme lève les yeux au ciel. Encore une de ces prétendus visites amicales, alors que sa mère n’a pour unique ambition que de lui trouver un mari riche.
« Désolée Maman, mais je crois que toi et Papa devrez vous passer de moi, j’ai promis à des amies qu’on irait se promener ensemble cet après-midi. De plus, Evan a très envie de sortir, n’est-ce pas mon chéri ? », questionne-t-elle en se penchant vers son fils à la fin de sa phrase. Celui-ci, l’air très sérieux, attrape une boucle blonde qui est tombée de derrière l’oreille de sa mère et commence à l’étudier attentivement. Abigail éclate d’un rire léger et continue : « Je pense qu’une promenade lui fera le plus grand bien, il reste trop souvent enfermé ces derniers temps. »
Sa mère la regarde alors comme on regarderait une folle, ou comme si Abigail venait de sortir la plus grosse ineptie de toute sa vie. Puis, elle secoue la tête et fait un geste de la main comme pour balayer d’un simple geste, ce que venait de dire sa fille.
- « Bon, Abigail, suffit tout ce cirque, va te changer maintenant ! Cette discussion est peut-être divertissante mais j’ai autre chose à faire.
- Eh bien, vas-y. Je vais aller préparer Evan pour notre promenade.
- Abigail, je commence à en avoir assez, donne cet enfant à la nourrice que nous te payons chaque semaine, mais qui n’a encore jamais pu le toucher et va te préparer pour notre visite !
- Je suis désolée Maman, mais ma décision est prise, je ne ferais pour une fois pas ce que tu attends de moi, et il n’est pas question que je laisse élever mon fils par une vulgaire nourrice qui ne le connaît pas ! »

Abigail commençait vraiment à s’énerver maintenant, depuis toute petite sa mère essayait de la contrôler, de contrôler ses pensées, de la faire faire exactement ce qu’elle voulait. Tant qu’il s’agit d’elle, passe encore mais elle ne donnera pas d’ordres qui concernent Evan, il n’est pas son fils et Abigail est la seule à pouvoir décider ce qui est bon pour son enfant, et elle sait que la nourrice ne saura pas s’occuper de lui.
- « Abigail, dois-je te rappeler que tu vis sous mon toit, que tu n’es pas majeure et que tu dois obéir à mes règles. Maintenant, arrête de discuter et va te changer. Tu verras que cette visite te sera très profitable à long terme.
- Aussi profitable que toutes les autres ?
, Abigail éclata d’un rire sans joie, Alors non merci, je préfère faire ce que je veux ! »
Elle se leva alors, pris son fils dans ses bras, qui avait observé toute la scène d’un air sérieux, semblant tout comprendre, et avança vers la porte du salon, en direction des escaliers. Mais, sa mère, à bout de nerfs, se plaça sur son chemin, les mains sur les hanches.
- « Abigail, je ne le répèterai pas ! Soit tu obéis, soit tu quittes cette maison !
- Parfait ! »
, s’exclama Abigail, un air de défi dans ses yeux bleus, rendus sombres par la fureur qui l’animait. Comme d’habitude, son caractère impulsif prit le dessus, elle serra son fils dans ses bras, monta avec lui dans sa chambre, fit sa valise et celle d’Evan et quitta la maison en claquant la porte. Sa mère n’essaya pas de la retenir, elle savait que sa fille se lasserait, qu’elle ne survivrait pas sans l’argent de ses parents, et qu’elle ne tarderait pas à revenir. Une fois encore, elle se trompait. Abigail et Evan franchirent la porte du domaine de Worcester pour ne jamais y revenir…

« Au revoir Abigail, à demain soir », s’exclama Eliott, le patron du bar où Abigail travaillait maintenant, en lui faisant un signe de la main. Abigail répondit par un sourire et sortit dehors. La pluie battait avec force et elle s’emmitoufla dans son manteau. Il était trois heures du matin et il faisait nuit noire. Les rues étaient presque désertes. Seuls quelques alcooliques dormaient déjà adossés aux murs. Abigail pressa le pas, pressée de rejoindre son fils. Elle mit quelques minutes à peine pour atteindre le studio où ils vivaient. C’était tout petit mais ils étaient tous les deux et personne ne leur dictait leur conduite. Abigail salua la baby-sitter qui avait gardé Evan ce soir-là et la paya. Encore une autre baby-sitter… Evan n’en supportait aucune et les faisait toutes fuir inexplicablement. Il était d’ailleurs allongé dans son lit, les yeux grands ouverts. Il ne réussissait jamais à s’endormir avant que sa mère ne rentre, il ne devait pas avoir confiance dans les baby-sitters qui le gardaient. Il avait maintenant trois ans et était un enfant très intelligent. Abigail caressa doucement le front de son fils, et l’embrassa.
« Tu peux t’endormir tranquillement mon chéri, Maman est rentrée. »
Evan regarda sa mère, lui sourit et ferma les yeux. Abigail s’assit sur le bord du lit et regarda son fils s’endormir tranquillement. Ils avaient traversé tellement de choses. Depuis leur départ de la maison familiale, ils avaient connu la précarité mais Abigail avait toujours fait en sorte qu’ils aient la vie la plus confortable possible et était fière de dire qu’elle avait réussi. Evan était un enfant assez spécial mais il était en bonne santé et il était heureux et c’était tout ce qui comptait. Elle n’avait jamais regretté sa décision de quitter le domicile familial et ils étaient venus s’installer à Londres, où Abigail trouva facilement du travail pour subvenir aux besoins de sa famille. Malgré tout, leur équilibre était fragile, c’est pourquoi Abigail faisait attention au moindre achat, Evan était la priorité, ce n’était pas elle. Alors adieu shopping et excès ! De plus, ils n’avaient eu aucune nouvelle des parents de la jeune femme mais cela ne saurait tarder, Abigail sentait que quelque chose allait arriver…
Et elle ne se trompait pas, le lendemain matin, après deux ans et demi de silence, elle reçut une lettre de l’avocat de ses parents déclarant que ceux-ci demandaient la garde d’Evan car ils estimaient que leur fille était irresponsable. En lisant ceci, Abigail s’assit sur la chaise de sa cuisine, abasourdie. Elle n’y croyait pas et dû relire la lettre quatre fois pour réaliser ce qui y était écrit. Ils demandaient la garde de son fils !? Ils l’avaient retrouvée et demandaient la garde de son fils ! Décidant que la meilleure défense était l’attaque, mais qu’elle n’avait pas les moyens de se payer un avocat, ce que ses parents, et en particulier sa mère savaient pertinemment, elle décida de les voir en personne. Elle appela alors son père pour lui demander de venir la voir, et lui donna rendez-vous dans le bar où elle travaillait. Il vint, mais cela ne l’intéressait pas tant que ça, il n’était pas amoureux de sa femme, ne l’avait jamais été, leur mariage ayant plutôt été basé sur la fortune. Il la laissait donc faire ce qui lui plaisait. Mais cette fois, ce n’était pas pareil, Abigail tenta de lui faire comprendre ce que cela impliquait mais sans succès. Il lui promit de tenter de tempérer son épouse mais la jeune femme était prête à parier qu’en sortant du bar, il avait déjà oublié leur conversation, comme il l’avait toujours fait. Il n’y avait plus rien à faire, à part laisser l’enquête se faire. Le procès dura trois longues années, trois années qui furent très éprouvantes pour la mère et le fils. Evan se renfermait sur lui-même et devenait plus solitaire et asocial que jamais. Et il développait une incroyable capacité de protection à l’égard de sa mère. C’est là que se développèrent en lui des capacités qu’aucun autre enfant ne possédait…


Dernière édition par Evan Worcester le Dim 25 Avr - 17:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Evan Worcester   Evan Worcester Icon_minitimeMer 21 Avr - 20:02

Evan avait sept ans et était un petit garçon très intelligent, peut-être trop. Toujours est-il qu’il effrayait ses camarades et n’avait aucun ami. Mais cela lui était égal car il préférait être seul. Il était assis sur les marches du perron d’une grande maison, un cabinet de juge, plus exactement, où sa mère et ses grands-parents semblaient parler depuis des heures. Il était perdu dans ses pensées, quand la porte s’ouvrit derrière lui, laissant paraître sa grand-mère, les cheveux blancs brushingués parfaitement et très maquillée. Elle avait l’air agacée, certainement parce que ce qui se disait dans le bureau du juge ne lui plaisait pas. Elle alluma une cigarette et s’assit près de son petit-fils.
« Alors, dis-moi Evan, elle est gentille ta Maman ? La vie ne doit pas être drôle tous les jours, n’est-ce pas ? Tu sais… Tu pourrais venir vivre chez Papy et Mamie. Mamie a plein d’argent, elle pourrait t’acheter tous les jouets que tu voudrais », dit-elle, enjôleuse.
Evan lui jeta un regard méprisant et répondit d’un ton froid : « Non merci. Je suis très heureux avec Maman et je n’ai pas envie d’aller vivre chez toi. » Le ton était sans appel et la grand-mère accusa le coup… avant de repartir de plus belle.
« Je crois que tu n’as pas bien compris mon chéri alors je vais t’expliquer. Ton grand-père et moi, on t’aime vraiment très fort et on sait bien que ta Maman n’arrive pas vraiment à s’occuper de toi. Ce n’est pas sa faute mais elle est malade, elle est même très malade. Alors, ça la soulagerait beaucoup si tu venais vivre avec nous. On s’occupera bien de toi tu sais », raconta-t-elle d’une voix douce.
- « Maman est malade ?, s’inquiéta Evan, Malade de quoi ?
- Elle a une grave maladie qui fait qu’elle ne sait pas ce qui est important pour toi, et même pour elle. C’est son cerveau qui est malade, mon chéri.
- C’est vrai ? Mais… Qu’est-ce que je peux faire pour l’aider ?
- Venir vivre chez nous mon chéri, cela la soulagerait beaucoup.

Evan était inquiet maintenant, et il ne savait s’il devait croire sa grand-mère. Quand, tout à coup, alors qu’il réfléchissait à ce qu’il devait faire, il surprit une lueur de triomphe dans les yeux de sa grand-mère. Elle lui mentait ! Elle savait qu’Evan resterait avec Abigail alors elle essayait de l’influencer. Hors de lui, Evan sauta sur ses pieds.
« TU MENS !, hurla-t-il. Tu essaies de me faire croire que Maman est malade pour que je l’abandonne ! Mais ça n’arrivera jamais tu entends ! JAMAIS !
Sa grand-mère était choquée de sa réaction et très déçue qu’il ait compris son odieux manège. Elle se reprit toutefois vite.
« Evan, tu dépasses les bornes ! Tout ce que j’essaie de faire, c’est de t’aider et d’aider ta Maman, et je ne te traite pas comme un enfant, donc je m’attends à ce que tu réagisses en adulte. Alors maintenant, arrête de faire l’enfant et obéis. Tu ne sais pas ce qui est bien pour toi ! »
C’est alors qu’elle fit la plus grosse erreur de toute sa vie, elle tenta d’attraper Evan par le poignet pour le conduire de force à sa voiture. Il serait bien obligé de lui obéir, et de toute manière, il finirait par s’y faire. Mais Evan n’était pas un enfant comme les autres et sa fureur fut telle que de gros nuages noirs arrivèrent au dessus du lieu où ils se trouvaient alors que le soleil était resplendissant cinq minutes plus tôt. Le tonnerre commença à gronder et les objets se soulevèrent pour tournoyer dans les airs. Terrorisée, la grand-mère lâcha Evan et recula de quelques pas, fixant son petit fils, dont les yeux d’un bleu azur étaient devenus pratiquement noirs. Enfin, un fantastique éclair argenté s’abattit à quelques pas à peine de la grand-mère qui poussa un hurlement et rentra en courant dans le bureau du juge… où elle rentra dans son mari qui descendait précipitamment en compagnie de son avocat, de sa fille et du juge lui-même. Ils avaient été dérangés par le vacarme qui avait lieu dehors et Abigail était profondément inquiète pour son fils, resté à l’extérieur. Quand à la grand-mère, elle se jeta contre son mari, hystérique.
« Oh mon Dieu, rentrons vite chéri, VITE ! je ne veux pas rester ici une seconde de plus. Maître, nous abandonnons, je ne veux pas d’un diable comme ça. Il est hors de question que je reste ici, allons-nous en ! »
Son époux, complètement largué, fit un signe de tête et accompagna sa femme dehors. Puis, il revint pour s’expliquer avec le juge. Pendant ce temps, Abigail, ébahie, avait accouru près de son fils et, accroupie près de lui, le serrait maintenant dans ses bras. Ce qu’elle avait vu l’avait complètement soufflée, elle n’avait jamais vu une puissance pareille. Elle savait qu’il lui faudrait bientôt avoir une sérieuse discussion avec son fils. Celui-ci tremblait d’ailleurs de colère et tentait en vain de se calmer.
« Ca va aller mon amour, je suis là. Calme-toi, c’est fini. Tout ira bien maintenant. Tout ira bien… », répéta-t-elle, tout en berçant Evan contre son cœur.
Celui-ci ne comprenait rien à ce qui venait de se passer. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il était vraiment très en colère contre sa grand-mère et que quelque chose s’était produit en lui. Et puis il y avait eu tous ces objets qui s’était envolés, et cet horrible orage. Et voila, que le soleil était revenu et que plus aucun nuage n’assombrissait la surface du ciel.
- « Maman ? Qu’est-ce qui m’arrives ?, murmura-t-il, blême.
- Je vais t’expliquer mon chéri… »

Evan était assis dans son lit, en pyjama. Il attendait que sa mère revienne de la salle de bain. Ce qu’elle ne tarda pas à faire et elle s’assit sur le lit de son fils, et le borda.
« Raconte-moi tout Maman, s’il te plaît. »
Abigail sourit et commença à parler.
- « Cela concerne ton père. Je l’ai connu alors que j’avais seize ans, j’étais en voyage à Londres, c’était les grandes vacances et il faisait très chaud. Il était attablé avec des amis à la terrasse d’un café et ils m’ont appelée lorsque je suis passée devant eux. Ton père m’a tout de suite intriguée, il avait un air mystérieux et était très arrogant, il savait me faire rêver. J’étais jeune, tu sais et tout ce que j’avais connu jusqu’à ce jour, c’était la maison de tes grands-parents et leurs amis riches. Je ne connaissais pas la vie, j’étais naïve. Nous avons très vite sympathisé mais je ne pense pas que je l’intéressais vraiment. Je pense qu’il ne voyait en moi qu’une conquête comme une autre. Bref, ce qui avait du arriver, arriva et neuf moi plus tard, tu étais là. Quand à lui, j’aurais été bien naïve de penser qu’il t’élèverait avec moi. Toujours est-il que lorsque je lui ai annoncé que j’étais enceinte, il a mis les voiles et je ne l’ai jamais revu. Mais je sais ce que tu te demandes. Quel rapport avec ce qui s’est passé cet après-midi ? Je vais te le dire. D’abord, je ne veux pas que tu t’en veuilles, tu es quelqu’un d’exceptionnel Evan, je l’ai su à l’instant où je t’ai vu. Ton père n’était pas quelqu’un d’ordinaire non plus.
- Je ne comprends pas.
- Tu es un sorcier Evan. Ce que tu as fait cet après-midi. C’était de la magie. Ton père était un sorcier aussi. Il allait à une école de sorcellerie. Elle s’appelait Poudlard. Je sais que ça peut paraître fou et sur le moment, je ne l’ai pas cru. Mais il m’a montré, et c’est réel. Tu es toi aussi un sorcier Evan, et je suis certaine que cette école t’appellera un jour, pour que tu deviennes un grand sorcier.
- Mais, Maman, la magie n’existe pas, enfin c’est ce que tout le monde dit. Personne n’y croit.
- Et toi Evan ? Est-ce que tu y crois ?
- Oui. Oui, moi j’y crois. »

Abigail sourit et passa une main dans les cheveux blonds de son fils.
« L’important c’est ce que toi tu crois Evan, ne laisse jamais personne te dire ce que tu dois faire. Tu dois être le maître de ton destin. D’accord ? », demanda-t-elle doucement.
Evan passa ses bras autour du cou de sa mère et la serra contre lui. Abigail pensa brusquement à quelque chose d’important et se dégagea doucement.
« Une dernière chose. Evite de parler de ceci avec les autres. Ca peut être dangereux. »
Evan acquiesça d’un air sérieux et embrassa sa mère sur la joue avant de se coucher. Celle-ci le borda, l’embrassa sur le front et attendit qu’il s’endorme. Elle ne lui avait pas dit que ce qui s’était passé était quelque chose d’énorme et qu’elle n’avait jamais vu tant de puissance. Evan était quelqu’un de très puissant, c’était incontestable et de grandes choses l’attendaient…

Le ciel était d’un bleu gris excessivement foncé cet après-midi là. Nous étions le premier septembre et le Poudlard Express faisait route vers la nouvelle école d’Evan, la plus grande école de sorcellerie d’Angleterre, Poudlard. Assis seul dans un wagon, l’adolescent avait des questions plein la tête. Sa mère avait raison, il allait à Poudlard, l’école des sorciers. Sa lettre était arrivée un matin, un hibou l’avait amenée. Mais qu’allait-il se passer ensuite ? Tous les sorciers faisaient-ils des choses telles que lui ? Un instant, le petit garçon émerveillé et curieux disparu depuis si longtemps avait refait surface. Mais cela ne dura pas. La porte du wagon coulissa et une fillette aux épais cheveux d’un noir d’encre et aux yeux d’un bleu ahurissant passa la tête par l’ouverture, accompagnée d’un jeune garçon aux cheveux bruns. Aussitôt, Evan se rembrunit. Il n’aimait pas tellement le contact des autres.
« On peut s’asseoir ici ?, demanda la fillette.
Evan acquiesça rapidement et retourna son regard vers la vitre, ignorant volontairement les deux enfants qui vinrent s’asseoir en face de lui.
« Je m’appelle Judy », se présenta-t-elle. Elle attendait visiblement une réponse mais Evan n’avait aucune envie de répondre. Cela ne sembla pas déranger l’autre qui insista néanmoins. « Et toi ? Comment tu t’appelles ? »
Evan n’avait plus le choix. « Je m’appelle Evan », répondit-il à contre cœur.
Un large sourire étira les lèvres de la fillette. « Lui, c’est Simon, dit-elle en désignant son camarade, On était en train de parler des maisons de Poudlard. Tu voudrais aller dans quelle maison, toi ? Moi, je sais pas trop, mais ma mère me dit que généralement, les membres d’une même famille vont dans la même maison, alors j’irais sûrement à Poufsouffle. Et toi Simon ? »
- Moi, je veux bien aller partout sauf à Serpentard, il paraît que tous les sorciers qui ont mal tournés étaient à Serpentard. Il paraît que Tu-Sais-Qui était à Serpentard…
- C’est vrai ?
, s’exclama Judy. Mais peut-être que des gens bien aussi sont allés à Serpentard. »
Elle avait prononcé cette phrase sous le regard désapprobateur de Simon. Evan se demandait bien de qui et de quoi ils pouvaient bien être en train de parler. Quand à Judy, elle n’avait malheureusement pas oublié l’existence d’Evan.
« Et toi Evan ? Dans quelle maison tu voudrais aller ? »
Evan l’ignora, il ne savait pas quoi répondre et n’avait pas la moindre envie de s’embarquer dans des explications à n’en plus finir. Judy attendait mais Evan tenait bon. Quand, tout à coup, Simon s’impatienta.
- « Tu pourrais lui répondre au moins !
- Laisse-le Simon, il est timide.
- Je ne suis pas timide !
, s’énerva Evan, et si vous me fichiez la paix, ce serait bien !
Simon se leva, les poings serrés.
« Ne lui parle pas comme ça ! Il regarda Judy et lui fit signe. Viens Judy, on s’en va. »
La petite fille leva vers lui ses grands yeux bleus et secoua la tête.
« Nan, je vais rester ici, si ça ne te dérange pas Evan. »
Simon la regarda, méprisant et recula : « Comme tu veux. Je suis sûr que ton nouveau petit copain ira à Serpentard ! »
Puis, Simon quitta le wagon, laissant Evan et Judy seuls. Aussitôt, Evan se détendit. Il le sentait, il n’allait pas devenir le meilleur ami de ce type-là. D’ailleurs, qui avait besoin d’amis pour vivre ? Mais Judy n’avait pas l’air décidée à jeter l’éponge aussi facilement. Elle s’avança vers Evan et s’assit en face de lui, sur le bord du fauteuil.
« Désolée d’avoir dit que t’étais timide. Et désolée aussi pour ce qu’a dit Simon. Mais c’est quelqu’un de bien tu sais. Ce serait bête que vous vous détestiez à cause de ça. »
Evan la regarda dans les yeux en lui répondant.
« Ne t’excuses pas pour lui, ce n’est pas toi qui t’es énervée. Et c’est pas grave. Mais t’es pas obligée de rester, je suis très bien tout seul. »
Le ton était sans appel et n’importe qui se serait laissé dissuader mais pas Judy. Elle était plus bornée que la plupart des gens et avait décidé que ce garçon lui plaisait. Alors, elle ne laisserait pas tomber, ça jamais ! Judy lui sourit, elle était sincère.
« Alors, se risqua-t-elle tout de même, dans quelle maison tu voudrais être toi ? »

Un seul mot vint à l’esprit du jeune Evan lorsqu’il pénétra dans la Grande Salle de Poudlard. Et ce n’était pas vraiment un mot. Waaaaouh ! Lui et ses camarades de première année se tenaient au bout d’une immense pièce où étaient installées cinq longues tables. Quatre en longueur, près des murs et la cinquième, faisant face aux autres étaient occupée par ceux qui devaient être les professeurs de Poudlard. Sur les autres tables, des centaines de visages juvéniles, coiffés d’un chapeau pointu et vêtus d’une robe de sorcier les observaient avec curiosité.
La vieille femme à l’air sévère et aux lunettes carrées leur fit signe de les suivre et les jeunes élèves traversèrent la salle sous les regards des autres personnes présentes. Quand, tout à coup, des cris de surprise retentir et Evan vit les autres élèves lever le regard vers le plafond. Il les imita et fut ébloui par le spectacle qu’il lui était alors donné de voir. Ce n’était pas un plafond, c’était le ciel, un ciel bas où se gros nuages noirs se bousculaient, parfait reflet de l’orage qui avait menacé durant toute la journée. La vieille femme les rappela à l’ordre. Ils étaient arrivés devant l’estrade où se tenait la cinquième table et, devant eux, il y avait un tabouret en bois, ainsi qu’un très vieux chapeau rapiécé des centaines de fois. Elle leur expliqua ce qui allait maintenant se passer. Un discours qu’elle avait dû répéter maintes et maintes fois.
« Lorsque j’appellerai votre nom, vous vous avancerez, vous assiérez sur ce tabouret. Je poserai le Choixpeau sur votre tête et il vous répartira dans les différentes maisons qui sont Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. »
Elle commença alors à énoncer les noms les uns après les autres. Evan était le dernier, il le savait, il l’avait toujours été.
« Finnigan Judy ! », appela le professeur.
Celle-ci posa le chapeau sur sa tête et celui-ci s’écria aussitôt : « Poufsouffle ! »
Judy sourit d’un air radieux, et se dirigea gaiement vers la table surmontée d’une banderole jaune et noire avec un blaireau au milieu. Tous ses occupants l’acclamèrent. Vint ensuite le tour de Simon, qu’Evan n’appréciait vraiment pas. Il ne restait plus que trois élèves, qui attendaient leur tour, Evan compris.
« Villeneuve Simon ! »
Le garçon posa le Choixpeau sur sa tête et attendit, l’air inquiet, que celui-ci fasse son choix. Quand, tout à coup, « Gryffondor ! », s’écria le chapeau. Un large sourire apparut sur le visage de Simon qui, sans doute soulagé de n’être pas à Serpentard, se dirigea vers la table dont l’emblème était un lion rugissant sur un fond rouge et or.
L’avant-dernier élève fut envoyé à Serdaigle, dont l’emblème était un aigle sur un fond bleu et orange. Enfin, vint le tour d’Evan.
« Worcester, Evan ! », appela le professeur.
La tête haute, même s’il appréhendait ce qui allait se passer, Evan s’avança vers l’estrade et s’assit sur le tabouret. Le professeur posa le chapeau sur sa tête mais il était tellement large qu’il lui tomba devant les yeux. Evan attendit, et il se sentait un peu bête d’ailleurs. Quand, tout à coup, le chapeau se mit à parler.
« Hmm… Beaucoup de sentiments contradictoires se bousculent dans ta tête mon jeune ami. Je sens une grande instabilité. Mais une grande force en même temps. Voyons, voyons, où vais-je te mettre ? »
Evan, paralysé par l’étonnement, ne broncha pas et attendit que ce vénérable chapeau parlant fasse son choix. Ce qu’il ne tarda pas à faire.
« Voila, voila, j’ai trouvé. Tu t’en montreras digne, cela ne fait aucun doute.
SERPENTARD ! »

Un immense vacarme monta de la table située la plus à droite, surmontée d’une bannière verte et argent et où figurait un serpent. Le professeur retira le Choixpeau de la tête d’Evan et lui fit signe de rejoindre sa maison, et les membres de sa nouvelle famille. A la table des Gryffondor, Simon le regardait, et son visage exprimait une profonde aversion. Mais Evan s’en fichait, il était heureux. Serpentard…

Les années d’Evan à Poudlard se passèrent comme dans un rêve et l’enfant grandit, devenant un homme. Son aversion pour Simon grandit à mesure que passaient les années et leurs rencontres généraient à coup sûr, d’autant que les deux jeunes hommes étaient des sorciers très doués, ce qui augmentait leur rivalité. En effet, Evan se révéla tout de suite un sorcier extrêmement doué, ce qui lui valu l’admiration de ses professeurs et de certaines filles, et la jalousie des autres. Evan était un solitaire, et seule Judy était autorisée à rester avec lui. Elle était d’ailleurs sa seule amie même s’il montrait toujours une certaine réserve envers elle. Elle se plaisait à dire qu’elle était le jour et lui, la nuit. Elle était toujours gaie, extravertie, souriante et un peu folle, tandis qu’il était calme la plupart du temps, impulsif, solitaire, sauvage et assez froid envers les autres, il fallait bien l’avouer. On dit que les contraires s’attirent et dans leur cas, c’est vrai et si Evan ne fait pas encore totalement confiance à Judy, elle sait qu’il sera là pour elle, même s’il ne veut pas l’avouer.
Le seul domaine source d’affrontement était le Quidditch car Evan avait été intégré à l’équipe de Quidditch de Serpentard, au poste de poursuiveur, une activité pour laquelle il se révéla également extrêmement doué. Quand à Judy, elle était batteuse dans l’équipe de Poufsouffle et lors des matchs entre les deux maisons, leur amitié n’avait plus lieu d’être. Mais, elle repartait sitôt le match terminé et quelque soit son issue.
Enfin, Evan, que les années rendaient de plus en plus séduisant, était inévitablement remarqué par la gent féminine de Poudlard, c’est vrai que les « bad boys » attirent, mais cette attirance n’était pas réciproque, au grand dam de ces demoiselles. Et maintenant, voila qu’Evan se préparait à retourner à Poudlard pour y vivre sa septième année d’étude, une année qui lui réserverait à n’en pas douter de belles surprises.

Un doux miaulement d’Elora tira Evan de ses pensées et il regarda son réveil. Il était maintenant 6h30. IL était temps de se lever. Il caressa la petite tête du chaton et murmura : « Tu vas découvrir mon univers, Elora, ça te plaira, tu verras ». La petite ronronna de plus belle et Evan, se passant une main dans les cheveux se leva. Il jeta un œil à son reflet en passant devant le miroir. Ses cheveux blonds légèrement ondulés ni trop court, ni trop longs étaient ébouriffés et faisaient ressortir ses yeux bleus azur qui changeaient de couleur suivant son humeur. Il avait un visage attirant et une moue boudeuse qui devait plaire, d’après son expérience. Il était aussi fin et musclé, même s’il ne faisait pas vraiment d’effort pour s’entretenir. Il avait certainement de la chance. Evan se rendit ensuite dans la salle de bain, se doucha à l’eau plutôt froide, puis se sécha et enfila un jean noir bien coupé, ainsi qu’un T-shirt blanc avec des motifs bleus marine et noirs. Le jeune homme aimait s’habiller bien, même s’il n’était pas du style à passer trois heures devant son placard à choisir ses vêtements. Il mit également un gilet en sweet noir car en cette matinée du premier septembre, le temps était assez frais. Puis, il passa un coup de peigne dans ses cheveux mouillés avant de les laisser sécher naturellement.
Enfin, il passa en revue rapidement sa valise, qu’il avait faite la veille, il mettrait sa robe de sorcier dans le train, et descendit dans la cuisine, suivi d’Elora dont les yeux verts émeraude ne le quittaient pas. Elle avait très bien compris que quelque chose allait se passer et n’avait pas l’intention de le laisser l’abandonner. Evan la regarda, sourit et l’attrapa avant de la poser sur la table. Il grignota vite fait une tartine et prit un yaourt, dont il fila quelques cuillerées à Elora, qui en raffolait. Cette chatte était vraiment magnifique. En plus, avec sa robe argentée et ses yeux émeraude, Evan trouvait qu’elle représentait très bien Serpentard. Il jeta un coup d’œil à la pendule accrochée au mur, il était huit heures. Il n’était pas en retard mais comme il prenait le bus pour aller à la gare, il valait mieux ne pas tarder. Il rangea la cuisine, laissa un mot pour sa mère, qu’il avait dissuadée de l’accompagner, elle faisait mieux de rester dormir, elle avait beaucoup de travail en ce moment, et remonta dans sa chambre, toujours suivi de la petite Bengal. Il enfila sa veste, fit entrer Elora dans la caisse de transport qu’il avait acheté pour elle, vérifia une dernière fois qu’il avait tout, y compris son Nimbus 2 000, qui, même s’il n’était pas le meilleur balai, était pour lui un trésor, car il avait dû économiser longuement pour se l’acheter, ainsi que sa baguette magique qui ne le décevait jamais.
Enfin, Evan descendit toutes ses affaires dans l’entrée et sortit dehors. Il referma la porte derrière lui et partit dans le froid rejoindre l’arrêt de bus. Tout en marchant, il pensait à la nouvelle lettre qu’il avait reçue dans l’été. IL avait été nommé capitaine de l’équipe de Quidditch de Serpentard ! Une chose est sûre, cette année lui réservait de belles surprises.


Dernière édition par Evan Worcester le Dim 25 Avr - 18:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Evan Worcester   Evan Worcester Icon_minitimeJeu 22 Avr - 11:37

Bienvenue sur Anticatimini ! :28:
Je te souhaite la bienvenue sur ce forum, et j'espère que tu t'y plairas ! Bonne continuation pour ta fiche de présentation, on a hâte que tu viennes RP en notre compagnie ! :D
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MessageSujet: Re: Evan Worcester   Evan Worcester Icon_minitimeSam 24 Avr - 12:54

Merciii ! :25:
Je tenais aussi à prévenir que je n'ai pas du tout abandonné mon personnage, je suis d'ailleurs en train de rédiger son histoire, mais comme j'ai pas mal de travail, je vais plus lentement que prévu.
Merci de ta patience, je vais faire de mon mieux.
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MessageSujet: Re: Evan Worcester   Evan Worcester Icon_minitimeSam 24 Avr - 15:13

Sans problème, c'est noté ! :11:
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MessageSujet: Re: Evan Worcester   Evan Worcester Icon_minitimeDim 25 Avr - 18:16

Voila, voila, je crois avoir terminé. :17:
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MessageSujet: Re: Evan Worcester   Evan Worcester Icon_minitimeDim 25 Avr - 18:55

Waouh, ça c'est de la fiche ! :18: Tu as fais une présentation superbe, je ne peux que te valider, c'est tout bonnement parfait -même si ça prend du temps à tout lire x)

FICHE VALIDEE !

Tu rejoins les rangs de Serpentard, ainsi tu as maintenant un rang et un groupe, d'où ta jolie couleur verte. De plus, Hayden Christensen t'es entièrement réservé: cet avatar t'appartient. Maintenant, tu es un membre à part entière, mais n'oublie pas de faire quelques choses.
▬ Crée et rempli un sujet pour tes liens et tes topics: ici
▬ Intègre-toi dans l'école en participant à différentes activités: ici
Et surtout, n'oublie pas de t'amuser et de poster dans la partie RP ! Bon jeu sur Anticatimini ! 43
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